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lyrica-massilia

Walkyrie à Marseille : petits changements de paysage

1 Février 2022 , Rédigé par Jean-Pierre Bacot Publié dans #Opéra de Marseille

Une calanque marseillaise : l’Anse de la Mélette et son Îlot, le Bois des Walkyries à droite

 

Quelques petits changements nous sont annoncés pour les quatre représentations de la Walkyrie prévues à l’opéra de Marseille les 09, 11 et 16  février  à 19 h et le 13 février à 14h30. Tout d’abord la direction d’orchestre ne sera pas assurée par Lawrence Forster, mais elle sera confiée à Adrian Prabava que nous avons déjà entendu à Marseille début 2013.

 

 

Quant  au rôle de Fricka, Béatrice Uria-Monzon, souffrante, sera remplacée par Aude Extrémo. Tout le reste de la distribution est à pied d’œuvre pour les répétitions qui battent leur plein et nous promette une Walkyrie revigorante.

Rappelons, qu’eu égard aux conditions sanitaires toujours en vigueur, l’orchestre sera disposé sur le plateau et que le metteur en scène Charles Roubaud avec Katia Duflot aux costumes et Camille Lebourges à la vidéo ont été amenés à imaginer un nouveau dispositif qualifié de « semi scénique ».

 

 

 

La Walkyrie à l’opéra : Quatre représentations pour plus de quatre heures de spectacle...

 

Première journée de la Tétralogie de Richard Wagner (Le Ring), après le prélude que constitue l’Or du Rhin, cette Walkyrie qui ne vaut pas que pour sa célèbre chevauchée sera l’objet de quatre représentations à l’Opéra de Marseille : Mercredi 9  février et vendredi 11 à 19 heures, dimanche 13 à 14 heures 30 et Mercredi 16 à 19 heures.

Créée en juin 1870 à Bayreuth, juste avant que la France ne déclare la guerre à la Prusse, cet opéra est une production locale, mais dont on ne doute pas qu’elle voyagera. La mise  en scène a été confiée  à Charles Roubaud, les décors à Michel Hamon, les costumes à Katia Duflot et les Lumières à Marc Delamezière. L’œuvre n’avait pas été jouée à Marseille depuis 2007. La première locale avait été montée avec succès en 1897, malgré l’anti germanisme ambiant, sous la direction du compositeur et chef André Messager qui avait été conseillé par Cosima Wagner seconde épouse de Wagner et fille de Franz Liszt.

Quant à la distribution, dont nul n’ignore qu’elle demande des voix particulièrement puissantes, Petra Lang chantera Brünnhilde, Sophie Koch Sieglinde, Béatrice Uria-Monzon Fricka, Jennifer Michel Gerlinde, Ludivine Gombert Herlmwige, Laurence Janot Ortlinde, Lucie Roche Waltraute, Carine Séchaye Rossweisse,  Cécile Galois Siegrune, Marie Gautrot Grimgerde et Julie Pasturaud Schwertleite.

Du côté des mâles, très minoritaires dans cette œuvre, Nikolaï Schukoff interprètera Siegmund, Samuel Youn Wotan et Nicolas Courjal Hunding. L’orchestre et les chœurs de l’Opéra de Marseille seront placés sous la baguette de Lawrence Foster, direction précise sans aucun doute, puisque le vague n’est rien en la matière.

On sait qu’il existe pour Wagner une clientèle spécifique qui s’ajoute aux lyricomanes généralistes qui ne dédaignent pas de quitter de temps en temps l’univers confortable du bel canto,  de l’opéra à la française ou encore mozartien pour se remplir les oreilles d’un son incomparable. Espérons-donc des salles bien remplies.

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