Pêcheurs de perles en leur écrin

Avis de mistral, les pêcheurs n’ont pas pu sortir en mer, ils sont bloqués à l’opéra à deux pas du marché aux poissons. Les temps ordinaires ne sont pas encore revenus et les amateurs de cette œuvre délicate où deux hommes sont amoureux de la même femme, mais à la française, même si la scène se passe à Ceylan, actuel Skri Lanka, devront attendre que la prestation soit mise en ligne après avoir été filmée. Ce sera juste après Luisa Miller de Verdi et l’opération de mise en boite vient de se faire, nous ont dit nos flâneurs du vieux port désœuvrés.

Cet opéra en trois actes de Georges Bizet, écrit sur un livret de Michel Carre et Eugène Cormon,  fut créé à Paris en 1863.  Il sera donné à Marseille en version concertante, ce qui vaut finalement mieux qu’un petit bout de mise en scène. L’orchestre et les chœurs de l’opéra seront placés sous la direction de Pascal Brécourt.

Quant à la distribution qui promet des merveilles, pour ne pas dire des perles,  dans des airs célébrissimes, on retrouvera quatre tessitures : Patricia Ciofi, soprano, en Leïla, Julien Dran, ténor, en Nadir, Jérôme Boutiller, baryton, en Zurga et Patrick Bolleire, basse, en Nourabad.

Merci à toutes et tous, chanteuses, chanteurs, musiciennes et musiciens, machinos de toutes spécialités qui occupez la scène, de nous permettre d’attendre le bout du tunnel, avec la  disparition de ce virus, cet empêcheur de vivre.