Si tu ne viens pas à …

Si tu ne viens pas à… le Théâtre de l’Odéon et l’Opéra de Marseille viendront à vous…

Et si dans un bel élan d’optimisme, nous essayions de nous convaincre que l’effet cathartique de la musique et du théâtre, pourrait influer sur notre vision actuelle du spectacle vivant ? Nous goûterions ainsi, plus facilement et confortablement installés dans nos canapés, aux dernières productions que Maurice Xiberras, directeur de l’Opéra de Marseille et du théâtre de l’Odéon, mettra à notre disposition gracieusement pendant un mois.

Le dimanche 31 janvier sur le site http://odeon.marseille.fr/ à 17.00, nous aurons le plaisir d’accéder à une des opérettes les plus célèbres, le Chanteur de Mexico. Le voyage sera pratique et particulièrement réjouissant en cette période un peu morose. Pas besoin de test PCR, de passeport ou de billet d’avion pour entonner a capella, Mexico, chanson créée par le plus basque des dentistes (pourtant né à Montbelliard), Francis Lopez et qui fit triompher un autre basque célèbre, Luis Mariano…

Le dimanche 7 février, cette fois sur le site de l’opéra, http://opera.marseille.fr nous assisterons à un concert symphonique de l’orchestre philharmonique de Marseille. Au programme, Schubert et la Symphonie n°8 Inachevée, puis Beethoven avec son Concerto n°2 pour piano et orchestre en si bémol majeur. La direction musicale sera assurée par Paolo Arrivabeni, au piano Andrei Korobeinikov, jeune et talentueux musicien russe, premier prix du Concours Scriabine de Moscou en 2004 et depuis, voyageur infatigable à travers le monde de la musique classique et du piano.

Ne boudons pas notre plaisir et tâchons de profiter encore d’autres séances. L’opéra de Nice présentera lui aussi en streaming, sur sa chaîne YouTube et sur le site de la ville (rubrique culture), dès le 29 janvier, une version allégée de la Dame Blanche de Boieldieu, avec la magnifique soprano Amelie Robins, que nous avons eu le bonheur de questionner et d’entendre cet été. C’est un opéra-comique en 3 actes, sur un livret d'Eugène Scribe, inspiré de deux romans de Sir Walter Scott, qui disait avec sagesse, « trop de repos rouille » …

Que le spectacle vivant reprenne donc au plus vite ses droits...