Rusalka de Dvořák, Une rareté à découvrir
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Parmi les dix opéras que le grand compositeur tchèque Antonín Dvořák a composés, Rusalka est le plus connu et est considéré comme le grand opéra romantique tchèque, un romantisme certes tardif. Cela n’autorise pas à négliger les autres ouvrages lyriques du compositeur.
Cet opéra relève d’un univers de nymphes et comporte un tube : « La prière à la lune ». Ecrite en 1900 en trois actes sur un livret de Jaroslav Kvapil, l’œuvre a été créée au théâtre national de Prague, le 31 mars 1901. Elle a été jouée en novembre 1982 à Marseille. Ce fut alors la création française, en langue tchèque, mais sans les sous-titre dont nous bénéficions aujourd’hui, ce qui contraria une partie du public.
Cette nouvelle production est partagée avec Arsud / Opéra Toulon Provence Méditerranée, l’Opéra Nice Côte d’Azur et celui du Grand Avignon. Lawrence Foster reviendra diriger l’Orchestre de Marseille qu’il connaît si bien.
La mise en scène est de Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeil, avec la collaboration de Christophe Pitoiset. Les lumières ont été confiées à Rick Martin, les graphismes à Julien Roques, les vidéos à Pascal Boudet et Timothée Buisson, la dramaturgie à Luc Bourousse.
Le rôle titre sera tenu par la soprano roumaine Cristina Pasaroiu, la princesse étrangère par une autre soprano, franco-allemande, Camille Schnoor, Jezibaba par Marion Lebègue, mezzo-soprano qui donnera également un récital le 1er février au Foyer Reyer de l’Opéra. Le garçon de cuisine sera interprété par Coline Dutilleul, mezzo-soprano. La première nymphe sera Mathilde Lemaire, classée soprano lyrique léger, la deuxième par Marie Kalinine, mezzo-soprano et la troisième par Hagar Sharvit, mezzo-soprano israélienne.
Pour ce qui est de rôles masculins, Sébastien Guèze, ténor, actuellement très actif dans le sauvetage de l’activité lyrique, menacé de crise financière aigue, chantera le rôle du Prince, celui de Vodnik sera chanté par Mischa Schelomianski, basse d’origine russe installé en Allemagne, le garde forestier et la voix d’un chasseur étant dédiés à Philippe-Nicolas Martin, baryton.
Trois représentation de ce Rusalka sont prévues, le 11 février à 20 h, le jeudi 13 à 20h et le dimanche 16 à 14h30.