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lyrica-massilia

Société marseillaise des amis de Chopin : les romantiques à l’honneur.

25 Novembre 2024 , Rédigé par Hélène Rossi Publié dans #SMAC

Photo © SMAC

 

Ce jeudi 21 novembre, la société marseillaise de Chopin (SAMC) nous a encore présenté une soirée magistrale. A 18h30, Titien Collard, jeune pianiste confirmé a captivé immédiatement son auditorium avec une interprétation fluide d’une Barcarolle de Fauré (op 26). Par la suite, il a interprété une autre Barcarolle de Fauré (op 42), puis une Ballade du même auteur qui ne fait que confirmer cette première impression.

Il enchaînera avec un extrait des harmonies poétiques et religieuses de Liszt en nous proposant La bénédiction de Dieu dans la solitude. A noter des moments de silence imperceptibles entre les passages forts et ceux plus apaisés. Cet aperçu de son art déjà plus que maîtrisé et tout en nuance nous incite à écouter l’intégralité de son album dédié à Frank Liszt, dont la sortie est prévue prochainement.

Titien Collard termine avec une interprétation d’une Barcarolle  (op 60) de Chopin très travaillée et vient remercier son public captivé par une interprétation tout en sobriété de Robert  Schumann.

 

Photo © SMAC

A 20h30, Philippe Bianconi entre en scène et nous propose deux parties. Le ton est présent dès le départ : le pianiste donne à voir sa musique par son interprétation fougueuse et maîtrisée de la Polonaise-Fantaisie de Chopin, suivie du Scherzo n. 3. Il fait corps avec le piano qui semble se plier sous ses exigences. L’apothéose de cette première partie dédiée à Chopin est atteinte avec la Ballade n.1, ovationnée par le public. Il termine enfin par le Scherzo n.4.

En deuxième partie, ce pianiste chevronné nous immerge dans un jeu de miroirs entre Franz Liszt et Maurice Ravel. Tout d’abord, il nous propose une interprétation mémorable du répertoire de Liszt et notamment de ses Jeux d’eau à la Villa d’Este, composés en hommage à Marie d’Agoult.  Vient ensuite Saint François de Paule marchant sur les flots, où moments de force et d’apaisement se succèdent harmonieusement. Ensuite, place à Maurice Ravel et à ses Jeux d’eau où l’on reconnaît par moments la prégnance de Franz Liszt, son maître. Gaspard de la nuit nous plonge dans une atmosphère surnaturelle où l’osmose entre le pianiste et son instrument est à son apogée.

Après une ovation plus que méritée, Philippe Bianconi revient à deux reprises et, pour remercier son public debout pour l’applaudir, il lui offre deux extraits d’œuvres de Fauré et de Chopin.

La SMAC nous a encore proposé un concert d’exception dans cet auditorium de musicatreize plein à craquer.

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